Impression sans sécheur, impression de Transition Energétique
• L’impression sans sécheur par définition n’utilise pas de sécheur dans son procédé d’impression.
Le « séchage » de l’encre est physique.
En réalité l’encre ne sèche pas à proprement parler, elle perd de sa fluidité.
Le véhicule de l’encre va pénétrer par capillarité dans le support.
Les pigments, eux, restent en surface.
Ce séchage à froid (coldset) est principalement utilisé sur les presses rotatives de presse (papier journal et offset).
Ce procédé présente l’avantage de ne pas consommer d’énergie pour le séchage.
Grâce à la prise de conscience du réchauffement climatique, ce procédé ancien retrouve ses lettres de noblesse parce qu’il est un choix éco-responsable.
• L’impression avec sécheur est la technologie, la plus répandue actuellement qui combine à la fois le séchage de l’encre par infiltration et le séchage par évaporation.
Une partie du véhicule de l’encre est absorbée par le support (10 % à 20 %) et l’autre partie évaporée dans des fours chauffés entre 100 °C et 200 °C.
Les fours sont alimentés par gaz (butane, propane, GPL, etc.) ou fioul.
Les produits évaporés (C.O.V.) doivent alors être récupérés pour ne pas être rejetés dans l’atmosphère.
•En période de crise énergétique marquée par une explosion des prix de l’énergie et notamment du gaz , l’impression sans sécheur est le procédé qui porte haut le qualificatif de « sobriété » en plus d’être écologique. Il n’y a qu’un impact très limité de la hausse de l’énergie sur ce procédé d’impression.
•Note : a fin 2022, le cours du gaz naturel aura été multiplié par 15 ou 20 versus fin 2021 selon les contrats/conditions. Cette hausse du cours si elle n’est pas encore répercutée par les imprimeurs va l’être dans les mois à venir.