L’impression sans sécheur est la solution d’impression de Transition loin devant les autres technologies d’impression pour plusieurs raisons.
La première tien à la suppression des équipements de séchage de l’encre et du papier. Dans le processus d’impression avec sécheur, le séchage est obtenu par des fours d’environ 10 mètres de long qui fonctionnent en général au gaz. La consommation horaire de gaz de l’un de ces fours est équivalente à celle d’une maison de 100 m2 en un mois. L’impression sans sécheur n’émarge pas en consommation énergétique de séchage. Pas d’impact sur le réchauffement climatique. Pas d’émission de Gaz à Effet de Serre.
Ensuite la consommation d’alcool isopropylique. Il est indispensable en impression rotative avec sécheur, incontournable. Par contre, il peut être supprimé dans les processus d’impression en rotative sans sécheur comme en impression feuille. Les imprimeries rotatives sans sécheur le plus avancées en matière de TE ont supprimé l’usage de l’alcool isopropylique.
Et le troisième point relatif à la technologie d’impression provient des émissions de COV (Composés Organiques Volatiles). Le process qui supprime l’usage de l’alcool isopropylique supprime les émissions de COV.
A ce niveau, il est utile de préciser qu’en impression rotative sans sécheur il existe deux solutions : l’impression sans sécheur conventionnelle et l’impression Waterless Sans Sécheur.
L’impression Waterless sans sécheur se hisse au niveau supérieur de la Transition Ecologique parce que son process à supprimé l’usage de l’eau encore utile en impression sans sécheur traditionnelle et le Waterless comme son nom l’indique supprime l’usage de l’eau.
Compte tenu de la raréfaction de l’eau, un procédé d’impression qui supprime totalement toute dépendance à l’eau est une solution à privilégier.
Concernant le prépresse, les imprimeurs peuvent faire le choix d’un équipement sans chimie, sans eau, ou à minima en circuit fermé afin de supprimer les rejets.
Enfin, le papier est une donnée importante parce que la rigueur qui est mise dans le choix d’un papier recyclé et certifié aura un impact considérable sur le niveau de Transition Ecologique d’une publication.
Il reste à choisir un imprimeur de proximité et qui peut avoir fait le choix de supprimer les emballages plastiques pour conditionner journaux et magazines.
Philippe Ledard