Fortes chaleurs, incendies, sécheresse, inondations, tempêtes, pluies diluviennes, gel hora saison, et un tas d’autres manifestations du dérèglement climatique rythment désormais l’actualité. La prise de conscience est là il me semble, le débat est permanent mais pour beaucoup de mes interlocuteurs la mise en œuvre des changements doit se faire « ailleurs » parce que chez eux ce n’est pas possible.
Pas possible, « à cause des marchés publics, parce que c’est trop compliqué, parce que je n’ai pas le temps , parce que c’est moins beau, parce que c’est pas de ma faute, parce que c’est trop compliqué, parce que nous avons déjà un imprimeur imprim’vert, parce qu’on a déjà réduit le format, parce que cette année on fera comme d’habitude et nous verrons après ».
Voilà ce que j’entends à longueur de journées lors de mes contacts dans les collectivités locales. La première question est de savoir qui, du communicant ou de l’élu, est largué ? et la seconde est de savoir lequel des deux va prendre en main la Transition Ecologique et Energétique ?
Nous savons tous que la communication souffre ou bénéficie de l’entrisme des élus, ils sont incontournables dans les choix, les décisions qui relèvent de la communication parce que la communication participe aussi de leur élection et de leur réélection, c’est un mix inséparable.
Mais la cohérence du message communiqué avec les moyens employés relève des communicants. C’est à vous Directeurs et responsables de communication de comprendre, d’appréhender et d’expliquer à vos élus qu’il est temps d’appliquer les préceptes de la Transition Ecologique et Energétique dans la communication.
Communicants, c’est à vous de prendre en main la Transition Ecologique de votre métier.
Thierry Doll