Ecoattitude2com vous recommande de proscrire les candidature reposant pour sur la Sous-Traitance parce qu’en les acceptant vous pénétrez dans l’inconnu : vous perdez la traçabilité de l’imprimeur, de la technologie employée, de ses investissements éco-responsable ou non, de l’origine et de la certification du papier.
La Sous-Traitance, dans tous les cas n’est que l’ajout d’une strate intermédiaire de plus.
En confiant votre magazine à une structure qui sous-traite auprès d’un imprimeur vous vous placez de fait en situation de ne pas savoir qui imprime votre magazine, comment votre magazine est imprimé et avec quoi il est imprimé, ni même où il est imprimé.
Il est vivement recommandé de traiter en direct avec un imprimeur identifié. Evidemment cette recommandation n’est valable que si vous êtes sensible à la TE et souhaitez par conséquent avoir la maitrise des conditions d’impression de votre publication.
Le piège de la sous-traitance se cache dans son offre, souvent « la plus basse » puisque s’effacent les contraintes réglementaires, environnementales, sociales, économiques. L’une de nos grandes régions a fait ce choix, malgré un CCTP d’impression de Transition Ecologique, de sélectionner l’offre d’un prestataire de la distribution en boites aux lettres qui bien entendu confier l’impression du journal à un imprimeur étranger non identifié. Nous savons que ce journal n’est pas imprimé en France.
Il n’existe aucune certitude sur la provenance du papier qui peut très bien provenir de sources non contrôlées, de zone géographiques pratiquant la déforestation, aucune connaissance de la technologie d’impression employée, des semi-remorques ajoutés sur nos routes, de l’argent public expédié à l’étranger. Le CCTP imposait un papier recyclé, i ne l’est même pas dans les récentes éditions, réduisant à néant le peu de critères éco-responsables imposés par le CCTP.
Je recommande aux élus et communicants de cette région particulièrement frappée par la sécheresse et les incendies, qui se reconnaitront certainement dans ces lignes de faire acte sincère d’engagement lors de leur prochain appel à candidature.
Philippe Ledard