Les utilisateurs de papier graphiques auront consommé en France en 2023 1.884.200 tonnes de papier contre 2.388.900 tonnes en 2022, soit une baisse de 21 %

Le principal utilisateur est encore le secteur des imprimés publicitaires avec une consommation en 2023 de 401.400 tonnes en baisse de 35 à 45 % par an. Il n’en restera pas grand chose à fin 2025.

Puis vient le papier bureautique avec 297.000 en baisse de 20 %.

Et enfin pour les plus gros consommateurs : le livre (195.300, -9 %), la presse payante sur papier journal (189.800, – 10%), la presse magazine (186.700, – 20 %).

Et plus bas dans la liste les publications de collectivités locales avec 13.500 tonnes à – 5 %.

Ce que l’on apprend de différentes sources est que les éditeurs de livres sont extrêmement vertueux avec un usage à 98 % de papier certifié ou recyclé.

Nous savons aussi que les éditeurs de presse payante sur papier journal utilisent du papier recyclé et certifié à plus de 90 %, le papier journal étant le plus recyclé de tous les papiers. Le solde étant à 100 % certifié.

Par contre, les baromètres ecoattitude2com nous montrent que seulement 304 villes sur 1556 utilisent du papier certifié soit seulement 22 %, que 52 départements sur 94 sont utilisateurs de papier certifié (55 %) et que seulement 92 EPCI sur 1244 ont fait l’effort de s’imposer à utiliser un papier certifié (5%).

Les éditeurs de livres qui mettent sur le marché ont atteint un taux de certification de 98 % pour 195.000 tonnes de papier et 456.375.000 ouvrages, alors que les collectivités dirigées par des élus dont certains avant ou après avoir été Maire ou Président d’un EPCI ou d’un Département votent des lois comme la loi AGEC atteignent péniblement un taux de 15 %. d’utilisateurs de papier certifié pour 13.500 tonnes de papier et 198.0000.000 d’ouvrages.

On pourrait en conclure que le secteur privé est plus vertueux que le secteur public qui est pourtant celui qui édicte les règles.

Philippe Ledard